Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/459

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et d’un autre côté, on ne saurait où trouver ailleurs des produits aussi beaux, aussi élégants, anssi gracieux, aussi frais qu’à Paris.

châles.

Je vous ai dit que les plus beaux châles français se faisaient à Paris ; mais comme j’ai consacré à cette industrie une leçon toute entière, je me borne à la rappeler ici pour mémoire.

meubles.

L’industrie des meubles est peut-être la plus parisienne de toutes celles dont j’ai à vous parler ; car c’est Paris qui meuble les grandes : villes de province, ainsi que beaucoup de riches étrangers ordinairement jaloux de posséder dans leurs habitations des échantillons du bon goût français. Le produit total de la fabrication peut s’élever à 15 millions ; le siége en est exclusivement dans le faubourg Saint-Antoine.

Les produits admis à l’exposition de 1834 n’ont été remarquables que sous le point de vue de l’exécution manuelle. La marquetterie et les bois des couleurs variées y jouaient un très grand rôle ; quelques exposants même avaient appelé à leur secours le cuivre jaune et le cuivre rouge ; mais il les avaient répandus sans beaucoup de discernement. Il se sont surtout écartés de leurs habitudes élégantes dans la fabrication des meubles à décorations en ogives, en machicoulis, et dans tout le