1344 MARINE BtltlTàïRE, 5M7, MARINE MILITAffiE ; 58, 53. remet à la fin de chaque année un rapport sur la situation générale de ce service.
. L’aumônier en chef de la flotte, nommé par le Chef du pouvoir exécutif, est chargé de la direction et de la centralisation du service religieux à la mer et dans les ports. 11 s’entend avec les évêques pour le choix des aumôniers à proposer au ministre. 11 adresse des instructions aux aumôniers au moment où ceux-ci prennent leur service à bord, et en cours de campagne, s’il y a lieu. Il fait des tournées d’inspection générale toutes les fois que le ministre le juge convenable. (D. 31 mars 1852 et 5 mars 1864.)
. Un aumônier supérieur est affecté à Paris, sous l’autorité d’un aumônier en chef, à la centralisation du service religieux ; il supplée l’aumônier en chef dans la direction du service en cas d’absence ou d’empêchement.
. Centralisation du service des bois, des recettes (réceptions) et de la surveillance des travaux hors des ports. Par décision du 2 février 1874, le ministre a confié à un directeur des constructions navales, en résidence à Paris et placé sous les ordres du directeur du matériel, la centralisation des services suivants
Le service forestier, divisé en quatre grands bassins forestiers (Seine, Loire, Gironde et Rhône), comprenant la surveillance des fournitures de bois avec recettes définitives sur les ports flottables et le martelage dans les forêts domaniales, tel qu’il a été rétabli par le décret de 1858 Le service des recettes sur les lieux de production, on ce qui regarde la surveillance de la fabrication et la constatation de la qualité des tôles, cornières, fers à T et autres matières qu’il it y aurait intérêt à recevoir en usines ; Et le service de la surveillance des travaux qui s’exécutent au compte de la marine dans les chantiers et ateliers de l’industrie privée. 55. Le directeur-centralisateur a sous ses ordres immédiats les ingénieurs, maîtres, contremaîtres et agents du personnel ouvrier, détachés des ports militaires pour concourir aux recettes diverses et à la fourniture des travaux confiés à l’industrie.
. Inspection des charbonnages. Le département de la marine passant directement des traités avec les compagnies houillères françaises pour la fourniture des charbons de terre de toute espèce nécessaires à son service, deux capitaines de frégate inspecteurs, en résidence à Paris, ayant sous leurs ordres des maîtres mécaniciens de la marine détachés sur les mines, veillent à l’exécution des marchés et procèdent, sur les lieux d’extraction, à la recette (réception) des charbons, avant leur expédition aux ports.
Un des inspecteurs est chargé du service des mines du Nord et du Centre, et l’autre des mines de l’Ouest et du Midi.
Sect. 5. Dépôt des cartes et plans de la marine. 57. Cet établissement, dont nous avons déjà parlé (p. 770), est dirigé par un officier général de la marine qui à le titre de directeur général et a sous ses ordres les ingénieurs hydrographes, les officiers de la marine et tout le personnel attaché au dépôt. Il y a près de lui 1° un comité hydrographique qui donne son avis sur les questions scientifiques ; 2° et un conseil d’administration chargé de l’examen de toutes les questions administatives. (D. 25 nov. 1854.) Pour ses attributions, voyez l’article Dépôt des cartes et plans de la marine. Telle est l’organisation de la marine militaire au point central, c’est-à-dire à Paris. Nous allons maintenant indiquer ce qu’elle est dans les arsenaux et dans les établissements de la marine hors des ports, puis à la mer.
CHAP. III. ARSENAUX ET ÉTAB1ISSEIKHTS DE LA MARINE MILITAIEE.
Sect. 1. Division de la France en arrondissement ! et sons- arrondissements maritimes. . L’ordonnance du 14 juin 1844 (art. 2) dispose que le territoire de la France est divisé en cinq arrondissements maritimes.
Le premier comprend les ports et côtes de la Manche depuis la frontière de Belgique jusqu’à Cherbourg inclusivement, qui en est le chef-lieu. Il se divise en trois sous-arrondissements, dont les chefs-lieux sont Dunkerque, le Havre et Cherbourg. Le deuxième arrondissement comprend les ports et côtes lie l’Océan depuis Cherbourg exclusivement jusqu’à la rive droite de la rivière de Belon et les îles adjacentes. Brest en est le chef-lieu. Il se divise en deux sous-arrondissements ayant pour chefs-lieux Saint-Servan et Brest. Le troisième arrondissement comprend les ports et côtes de l’Océan depuis la rive droite de la rivière de Belon jusqu’au port de la Roche, dans la baie de Bourgneuf, et les tles adjacentes. Lorient en est le chef-lieu. Il se divise en deux sousarrondissements, dont les chefs-lieux sont Lorient
et Nantes.
Le quatrième arrondissement comprend les ports et côtes de l’Océan depuis le port de la Roche, dans la baie de Bourgneuf, jusqu’à la frontière de l’Espagne et les îles adjacentes. Rochefort en est le chef-lieu. Il se divise en deux sous-arrondissements, dont les chefs-lieux sont Rochefort et Bordeaux.
Enfin, le cinquième arrondissement comprend les ports et côtes de France sur la Méditerranée, les !les adjacentes et l’île de Corse. Toulon en est le chef-lieu. Il se divise en trois sous-arrondissements, dont les chefs-lieux sont Toulon, Marseille et Bastia.
En Algérie, le service de la marine militaire est constitué d’une manière particulière, comme nous l’expliquerons plus loin (n° 92). Sect. 2. Arrondissements maritimes, etc. 59. Etudions maintenant l’organisation administrative de ces arrondissements maritimes. Nous y retrouverons mis en pratique les principes que nous avons rappelés à propos de l’administration centrale de Paris (m" 2) unité de commandement. Séparation de l’administration du
commandement et du contrôle. A côté de l’autorité qui décide et dirige, qui est responsable, et, pour l’éclairer, des conseils spéciaux, des chefs de service indépendants les uns des autres, mais bien hiérarchisés et ayant leurs attributions et leurs relations réciproques nettement déterminées. Tous les rouages de cette machine savamment construite ont un objectif permanent le bâtiment armé.
