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Page:Bloy - Le Salut par les juifs, 1906.djvu/113

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« À cause de toi, j’ai frappé les rois des Chananéens, et tu as frappé mon chef d’un roseau…

« Je t’ai donné le sceptre royal, et tu as donné à ma tête une couronne d’épines…

« Que t’ai-je donc fait ? ô mon peuple !… Je t’ai exalté en grande force, et tu m’as suspendu à la Croix patibulaire[1]… »

Imploration vaine et refus insultant toujours identique. « Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre donc maintenant, s’il tient à lui, puisque ce sauveur des autres a prétendu qu’il était son Fils ! » La menace de l’écroulement des cieux n’aurait pu leur arracher une autre réponse.

  1. Office du Vendredi Saint. Adoration de la Croix.