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j. k. huysmans

Tenancière (!!!) des glorieuses Joies[1]… la Vierge pour tout le monde » par opposition à Notre-Dame de la Salette, qui est « la Vierge pour les mystiques et les artistes ». Là, elle est dite monstrueusement, énormément, « la Mère en gésine », comme s’il s’agissait d’une femelle sur le point de mettre bas[2].

Mais il se peut très-bien, après tout, que ces irrévérences quasi-sacrilèges se combinent tant bien que mal avec une sorte de respect très-inférieur, car il ne faut pas oublier l’école de ce moutardier. Chez les naturalistes il y a, comme chez les empailleurs, une impuissance congénitale à différencier la femme de la femelle, ce qui est peut-être une excuse, quoniam imbecilles facti estis ad audiendum, a dit saint Paul[3].

Néanmoins, puisque je nomme, une fois de plus, l’école naturaliste, voici une réserve que la stricte équité m’impose. La pente de Zola et

  1. Id., p. 17.
  2. Id., p. 96. À rapprocher de l’effroyable mot de la page 366 : « un Christ assis sur une fesse (!) et tenant une croix. »
  3. Hébr., v, ii.