Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/92

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n’es point mon maître, et à la souffrance : Je ne suis pas ton esclave : celui qui a marché dans le chemin de la vie, les yeux constamment fixés sur le terme de son voyage goûtant des fruits que sa main cueillait sur son passage et guérissant avec résignation les blessures dont les ronces meurtrissaient parfois son pied qui les foulait.

Non, non, aucun d’eux non plus n’a le droit de s’écrier : Hélas, hélas ! l’heure est passée ! malheur et regrets à nous !


Le jeu captive le malheureux qui s’y livre comme la glu retient prisonnier l’imprudent oiseau : il leur faut à tous deux des efforts inouïs pour recouvrer la liberté, et jamais ils n’y réussissent qu’au prix, l’un d’une partie de