Page:Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu/387

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Oh ! que si quelque bruit, par un heureux réveil,
T’annonçoit du lutrin le funeste appareil !
Avant que de souffrir qu’on en posât la masse,
Tu viendrois en apôtre expirer dans ta place,
Et, martyr glorieux d’un point d’honneur nouveau,
Offrir ton corps aux clous et ta tête au marteau.
Mais déjà sur ton banc la machine enclavée
Est, durant ton sommeil, à ta honte élevée :
Le sacristain achève en deux coups de rabot ;
Et le pupitre enfin tourne sur son pivot.