Page:Boilloz - Notre-Dame de la Motte de Vesoul, 1860.djvu/45

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Si nous n’avons perdu la foi ni le courage,
Celle qui d’un seul mot fait reculer l’orage,
Bend moins complets les maux dontnous nousatfligeons.

Venez donc, venez tous, hommes de la campagne,
Rendre hommage avec nous à la Reine du ciel.
Venez aussi, venez à la sainte montagne
Recueillir des faveurs plus douces que le miel.

Ô vous qui, des hauteurs de la voûte étoilée,
Veillez sur notre ville avec un soin jaloux,
Daignez toujours répandre, ô Vierge immaculéo,
Vos grâces et vos dons sur nous.

Habitants des cités, peuple de la campagne,
Venez vous consa er à la Reine du ciel,
Venez tous avec nous à la sainte montagne,
Recueillir des faveurs plus douces que le miel.

CH. L.

AUTRE.

Un jour le choléra, géant au front livide,
Chez nous, des monts du Nord, s’en vint tout afiamé,
baissant autour de lui chaque demeure vide,
chaque caresse froide au front de l’être aimé.
L’art lui-même, impuissant, mourait dans son étreinte,
Alors Vesoul poussa son cri de désespoir ;
La Vierge l’entendit… Vierge bénie et sainte !
Le monstre passa sans nous voir.

Voilà pourquoi je vais à la sainte chapelle
Auprès de l’humble croix, sur le roc foudroyé !
C’est un phare sauveur. Quand une voix appelle,