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LES PETITES RELIGIONS DE PARIS

Madame la duchesse de Pomar y a songé, me dit-on, comme un instant, on put la croire la Sophia terrestre des Gnostiques. Que dis-je ? M. Dubut de Laforest, jusqu’alors peu soupçonné d’idéalisme outrancier, néophyte touché par la grâce, se convertit. En la préface d’un roman sur les gens d’affaires, il loua les religieux efforts de résurrection isiaque qu’Auguste Comte commença et que Jules Michelet eût bénis ([1]).

Isis a ses peintres de race comme Antoine de La Rochefoucauld, qui la voulut sœur de la Sophia et de l’Ennoia du Plérôme ; elle à ses poètes, ses sculpteurs, son chansonnier aussi, le sentimental Boukay.

Mais il était réservé à la Revue des Deux

  1. Un fou — car la folie empoisonne les plus nobles tentatives nouvelles — M. Mazaroz, marchand de meubles, proclama, déformateur de la pure religion d’Isis, le culte des parties génitales de la femme. Par l’acuité de perspicaces chroniques, M. Paul Foucher, dans le Gil Blas, creva ce ballon impur.