Page:Bornier - Œuvres choisies, 1913.djvu/246

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MÉGARA

Faustus ! Ah ! malheureux !

PAUL

Lydie, assez de pleurs : je sais où Dieu me mène ;
Elymas, je pourrais à ta rage inhumaine
Échapper d’un seul mot, d’un geste, d’un regard ;
Je ne veux pas.

AFRANIUS

Pourquoi ?

PAUL

Tu le sauras plus tard.

ELYMAS

En attendant, suis-nous !

PAUL, à Lydie et à Mégara d’une voix ferme.

Adieu, mes sœurs.

AFRANIUS

Quel homme !
On dirait un Romain de notre vieille Rome.

LYDIE

Mégara ! Mégara tout est perdu !

MÉGARA

Pourquoi ?
Je pleurerais, ma sœur… Eh bien,

(Avec un sourire.)

Regarde-moi !


fin du deuxième acte