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Page:Botrel - Chansons de route, 1915.djvu/115

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III

Puis ce fut l’heure où la Patrie
Quoi que fit Duguesclin
Vit venir, dolente et meurtrie,
Son funèbre déclin…
Quand, soudain, Jeanne-la-Revanche
La sauva de la mort ;
Flotte, flotte, bannière blanche,
Aux trois fleurs de lys d’or ! (bis)

IV

Mais, un jour, d’un élan suprême,
Jacques, plein de fierté.
Dut défendre et sauver lui-même
Sa jeune Liberté…
Et, la Marseillaise à la bouche.
Il passa, tout puissant !
Flotte, flotte, drapeau farouche,
Rouge de notre sang ! (bis)

V

C’est ainsi — que nul n’en ignore ! —
Amis, qu’aux anciens jours
Le Drapeau devint tricolore
En sauvant nos Amours ;
Jusqu’au bout, jurons de le suivre
Sans crainte d’en souffrir…
Flotte, flotte ! nous saurons vivre
Et nous saurions mourir :
Pour Toi, vivre et mourir !