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Page:Botrel - Chansons de route, 1915.djvu/176

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Fils des Côtes provençales,
C’est l’écho de vos Étés,
C’est la chanson des cigales
— Zou !… que vous nous apportez :
C’est, descendu des Alpilles
Sur un souffle du mistral.
La Gaieté des Roumanilles,
Des Daudets… et de Mistral ;

… C’est le Rire dont Mireille
Saluera son beau Vincent
Quand, le béret sur l’oreille,
Il s’en viendra, rougissant,
D’une main robuste et calme
Et brunie à l’air des camps
Recevoir, d’Elle, la palme
Qui fleurit aux Alyscamps !