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Page:Botrel - Chansons de route, 1915.djvu/301

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TANT PIS POUR EUX !…

J’ai vécu, j’ai chanté, j’aimais.
Fou de joie, ivre d’espérance,
Sans chercher ce qu’était la France,
Sans savoir si j’étais Français,
J’ai vécu, j’ai chanté, j’aimais.

J’ai vécu, j’ai souffert, je hais.
Enrôlé pour sa délivrance,
Je sais que la France est ma France ;
Je suis sûr que je suis Français…
J’ai vécu, j’ai souffert, je hais !


xxxxxxxxxxxxxxxxxx(Paul Déroulède.)