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IV

Quand je m’éveille, le matin,
Je suis tout parfumé de thym ;
Lorsque je me couche, le soir,
Aux étoiles je dis : « Bonsoir !… »

(au Refrain).
V

Et je ris, en plaignant le sort
Des pauvres Riches, cousus d’or,
Qui mourront sans avoir jamais
Dormi la nuit dans les forêts…

(au Refrain).
VI (ad lib.)

… Mourront sans connaître le bruit
De l’oiselet rêvant, la nuit ;
Qui mourront sans jamais avoir
Vu l’aube éclairer le ciel noir…

(au Refrain).
VII

Ils mourront sans avoir souffert
Du chaud, l’été, du froid, l’hiver…
Mais mourront sans avoir goûté
L’ivresse de la Liberté !…

(au Refrain).