Page:Boucher de Perthes - Voyage à Aix-Savoie, Turin, Milan, retour par la Suisse.djvu/269

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aventure à chaque arrivant qui lui riait au nez. J’en eus pitié : je le conduisis au chef de gare qui fit à l’instant partir une dépêche télégraphique adressée à son confrère de Lyon pour que l’épouse abandonnée y attendît son mari.

J’allai descendre à l’hôtel de la Cloche dont on m’avait vanté le confortable. Mon nouvel ami, à qui son chagrin n’avait pas ôté l’appétit, m’y suivit, et nous y soupâmes ensemble. Quelques verres de mâcon le rassurèrent complètement, et quand l’omnibus vint le chercher pour le reconduire à la gare, son état était des plus satisfaisants.