Page:Boucherville - Louise Chawinikisique, L'ami du peuple de l'ordre et des lois, 23 et 26 septembre 1835.djvu/4

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Il est un des essais, celui qui finit par une pièce de vers, à l’auteur duquel nous devons dire ce qui suit. Le style en est égal, et facile, plus correct que dans les quatre autres, quoique l’histoire n’offre aucun mérite particulier d’invention. Nous n’avons pas cru cependant qu’il fut en notre pouvoir de préférer cette correction de style à l’ensemble de l’écrit auquel nous adjugeons le prix ; celui dont nous parlons n’a pas même la moitié de la longueur requise dans les conditions ; nous ne pourrions passer par dessus une pareille différence, d’autant plus que l’auteur a dû s’épargner par là des difficultés de plan et d’invention, qui bien ou mal surmontées décident en grande partie du mérite d’un écrit.

Les trois autres essais ont aussi leur mérite et leurs défauts. Tout en encourageant leurs auteurs à continuer leurs efforts, dans l’utile carrière des lettres, nous devons répéter que celui que nous avons nommé en premier lieu nous parait préférable.

Un seul sur la totalité roule sur un sujet vrai et utile ; nous en félicitons l’auteur, regrettant principalement qu’il s’y soit trouvé un manque de plan et méthode.

Le sujet des quatre autres, y compris Louise, est le fruit de l’imagination, et rempli également dans