Page:Bouchor - Les Symboles, nouvelle série.djvu/216

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Je devinerai le secret
De ces magiques harmonies
Où, sous tes doigts, vibrent unies
La mer, mon âme et la forêt.

Dissipant les langueurs moroses.
Les rêves dont j’ai cru mourir,
Toi seule en moi fis refleurir
De suaves et nobles roses.

Quand tes yeux les reconnaîtront
Tu souriras de mon offrande,
Car j’en veux faire une guirlande
Pour couronner ton chaste front.

Frais parfums, hymnes, fleurs tressées,
Tout vient de toi : reprends ton bien.
Que mon cœur te parle du lien,
Et contemple en moi tes pensées.