Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/129

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peut-on dire, sans trop de flatterie, que vous aimez la lecture ? — Oui, mais qu’est-ce que cela prouve ? Que je vis à la campagne et que je crains de m’ennuyer. — Et quels sont les livres que vous lisez de préférence ? — Celui que je rencontre ; il n’y a guères de livres où il n’y ait quelque chose, et il y a tant d’esprit où il n’y a rien ! — Cependant on a toujours quelque prédilection pour un genre. — Je serais bien embarrassée de vous dire la mienne. Je lis comme un Anglais boit, comme