Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/52

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mière fois que vous ne pensez, que vous ne sentez point ce que vous dites. Moi, point d’amis ! hélas ! trois mois plus tôt vous n’auriez eu que trop raison ; mais c’est pour avoir trop connu l’amitié, pour l’avoir trop prisée, que je n’ai point eu d’amis. Tenez (tirant un livre de sa poche), tenez, le voilà encore ce Montagne, cet apôtre de l’amitié, que je lisais dans mes promenades solitaires, une heure avant… — Ah ! ne vous défendez pas, M. Lambert, et laissez-m’en le soin ; mais puis-