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Moi, je reste là, sans voix, sans haleine,
L’oreille et les yeux sur mon traquenard.
Si la gibecière est à moitié pleine,
Je rentre au logis, plus fier qu’un renard.
Et c’est sous mes doigts un bruit d’étincelles,
Quand j’ouvre le sac où tient mon trésor,
Et que je les prends, par le bout des ailes,
Pour les enfermer dans leurs cages d’or !…