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— « Mets tes bras à mon cou, mignonne !
Ils ont eu ce que nous avons ;
Nous qui vivons, nous qui vivons,
Embrassons-nous, la vie est bonne !
Toc ! toc ! toc ! on entend le bruit
Du vieux qui bêche dans la nuit.
Nos baisers, en ces lieux funèbres,
Pleins d’une large volupté,
Jusqu’au fond de l’éternité
Retentissent dans les ténèbres.
Toc ! toc ! toc ! on entend le bruit
Du vieux qui bêche dans la nuit.
Un jour ― bientôt ― quand ? ― Je l’ignore.
À quatre pas de ta maison
J’irai dormir sous le gazon.
Que tu seras charmante encore !
Toc ! toc ! toc ! on entend le bruit
Du vieux qui bêche dans la nuit.