Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/179

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vainement les chevaux épouvantés. Un escadron de Walkyries semblait avoir lâché sur l’herbe noire une troupe éperdue de cavales et d’étalons tragiques. Et miss Elena, transportée par ce spectacle romanesque, songeait qu’elle avait été bien sotte et que jamais elle ne retrouverait un pareil fiancé.

C’est pourquoi elle attendit assez longtemps, mais finit par épouser Ned Collins qui, à jamais oisif désormais et dégoûté de tout travail, la fit languir de chagrin, la trompa, la ruina et la quitta.

« Louons Dieu, mes enfants, ne cessait pourtant de répéter Madame Foggs. Dieu fait bien ce qu’il fait. »