Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/198

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— Viens à la chasse en voiture.

— Mais non, j’y veux aller à cheval. La belle distraction que de prendre un cerf en voiture ! On ne peut passer nulle part, on s’énerve… C’est à cheval, à cheval que je serais si contente de te suivre… Je t’en prie, je t’en supplie…

— Voyons, ma chérie, le médecin te l’a défendu. Et puis tu ne montes pas très bien, tu le sais, et Fadette est vive… »

Allons, bon ! la voilà qui pleure. Je ne peux plus résister, moi, j’aurais l’air d’un tyran ; je cède, et d’une voix résignée :

« — Eh bien ! je vais te faire seller Fadette. Advienne que pourra. »

Mon amie alors, ayant changé de visage, me répond avec netteté :

« — Écoute, je consens à t’accom-