Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

deux » faisait des plis « atroces », ne va pas naturellement s’en remettre à la foi d’un amant qui lui murmure avec simplicité : « Je vous aime, mon cher souci. » Non, c’est : « Je ne dors plus, je ne mange plus, je brûle d’un désir torturant, et me meurs de tendresse autant que de jalousie », qu’on doit dire. Alors seulement une femme commence à réfléchir, et si vous avez le courage de continuer sur ce ton six mois au maximum, ou une heure au minimum, c’en est fait d’elle.

C’en fut ainsi fait d’Adeline. Elle lut la lettre d’Armand, et prit le train pour Fontainebleau.