Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/53

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ou d’Oinèche ? On n’en sait rien. C’est ridicule. Si je refuse à ces godelureaux des permissions pour Paris, c’est nous exposer à les rencontrer avec leur demoiselle toute la journée du dimanche, en forêt ou dans la ville ! Si je leur en accorde et si je les fais conduire à la gare, ils descendent à Melun et reviennent par le plus court chemin. Il faut faire cesser cela, Torigny, il le faut !

— Je suis bien de votre avis, mon capitaine, mais je n’en vois pas le moyen. Ce d’Oinèche a trois brosseurs à son service, et une chambrée entière à sa dévotion. À moins de perturber toute la compagnie, on ne saurait les prendre en faute : ils sont impeccablement tenus, toujours exacts, manœuvrent convenablement, marchent comme les autres, tirent bien…