Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/67

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mie de l’après-midi. Une porte de communication se ferma brusquement comme il entrait chez son fils, suivant de près le garçon charger de l’annoncer.

« — Ah, ah, tu ne m’attendais pas, mon gaillard ! Et à qui sont ces gants, cette voilette ? Je vois que tu t’amuses, ici, alors que tu es puni, comme tu nous l’écris chaque semaine. Eh bien, tout ceci va changer, tu m’entends… »

Et il chapitra pendant une heure d’horloge son infortuné descendant, lui annonçant qu’il lui coupait complètement les vivres, et le menaçant même d’une visite chez le colonel, visite que d’ailleurs il ne songeait point à faire, à cause de l’obligation où il était de rentrer à Paris pour dîner avec l’éternelle Raymonde, sa chanteuse. Armand demeura bouleversé, atterré, jusqu’à ce