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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/115

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Qu’ai-je appris ! le sais-tu ? sa vie est menacée ; On tromble pour ses jours. J’ai couru… Je suis faible… ct ma langue glacée Peut à peine… Ma scur, je l’aime donc toujours ! (1) Enfin nous savons qu’Olivier possédait un chien, dont sa maîtresse parle souvent (2) ; qu’il était poète de son métier, et que, malgré sa jeunesse, il avait déjà d’asscz grands succès littéraires au temps de sa liaison, de la « gloire » même (mais ccla, c’est Marceline qui le dit) : J’ai lu ces vers charmanls où son ame respire. (3) Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes, D’un éloge enchanteur loujours cnvironné, A mes yeux éblouis il s’offrait couronné. (4) Rendez sa jeune gloire à ses jeunes amis ; Qu’ils marchent tous ensemble, et qu’il les guide (encore,

Vers ces lauriers lointains que le bol age adore ! (5) (1) I, 120.

(2) Le Chien d’Olivier, etc. (3) I, 63.

(4) 1, 80. (5) I, 121 ; cf. I, 91, 214.