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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/117

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

augmente la difficulté, c’est qu’on ne connaît pas de lettres de notre héroïne qui soient antérieures à 1813. Peut-être Marceline parlait-elle de son amant dans l’épître qu’annonce en ces termes le catalogue d’une vente d’autographes :

« Mlle Desbordes (Mme Desbordes-Valmore) à Grétry, 12 octobre 1809 : curieuse lettre écrite peu de temps après que Mme Desbordes-Valmore avait quitté le théâtre[1]. »

En octobre 1809, Marceline devait avoir déjà rencontré son séducteur et sans doute est-ce à cause de lui qu’elle venait d’abandonner la scène. Malheureusement cette lettre a disparu comme toutes celles de la même époque, et il faut bien nous passer de témoignages contemporains.

Voici l’acte de décès de l’enfant naturel de Mlle Desbordes :

  1. Vente Charavay, du 21 mai 1892 (renseignement communiqué par M. Rivière). – Le conservateur du musée Grétry, à Liège, interrogé par M. Rivière, lui a répondu que cette lettre ne se trouve pas dans les collections dont il a la charge.