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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Mlle de Comberousse, fille de l’ancien président du Conseil des Anciens. Fonctionnaire, il consacrait à la littérature ses studieux loisirs. Il écrivait une tragi-comédie sur Denys-le-Tyran, dont il n’a jamais publié que des fragments (il a bien fait) (1). En 1811, il prenait part au concours de poésie de l’Académie française, et il en obtenait l’accessit pour avoir célébré la Mort de Rotrou par des vers d’une sagesse que l’on conçoit sans peine ; voici d’ailleurs les lignes qui le concernent dans le rapport du secrétaire perpétuel, Suard (2) : « La pièce n° 15, ayant pour épigraphe : 1 était digne d’avoir des talents car il eut des verlus, a obtenu l’accessit, et la classe a témoigné le regret de n’avoir pas un second prix à donner à cet ouvrage (3). L’auteur est M. de Latouche, parent de Guimond de Latouche, à qui nous devons la tragédie d’Iphigénie en Tauride. Son nom n’avait paru encore dans aucun de nos concours ; mais le talent qu’il annonce, excité par ce premier succès et perfectionné par (1) Voyez Un Mirage.

(2) Recueil des discours… de l’Académie française, 1803-1819, page 791.

(3) C’est Milleroye qui avait remporté le premier prix.