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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/15

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE



CHAPITRE PREMIER

ENFANCE


Le père, la mère le frère et les sœurs de Marceline. Sa maison. — Sa trop douce grand’mère. — Marceline aimait toutes choses et un petit garçon. — Elle récite une harangue civique sous la Révolution. — L’héritage des grands-oncles de Hollande. — Incertitude. Desbordes refuse vertueusement. — Brouille dans le ménage. — Départ pour la Guadeloupe.


S’ils fermaient les églises, les sans-culottes ne roulaient point carrosse, et c’est pourquoi M. Antoine-Félix-Joseph Desbordes, de Douai, sentait pour eux une aversion extrême. Non que M. Desbordes eût de la fortune ou de l’orgueil, et qu’il aimât à éblouir ses concitoyens par le faste de ses équipages ou le luxe de sa livrée ; seulement il était doreur et peintre en bla-