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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/163

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

>> d’affection pour M. de Latouche. Sans doute, elle admire son talent et ses ouvrages, puisque, dans un seul recueil de vers, les Pleurs, j’ai compté qu’elle lui emprunte jusqu’à sept épigraphes (1). Mais, de l’homme même, voyez sur quel ton elle parle :

< 1 décembre 1832. —… En passant, je suis descendue chez M. de Latouche, à qui j’ai laissé mon nom et mon adresse. Je doute qu’il vienne, car il habite presque à demeure à la campagne. Enfin c’est comme un devoir rempli… « 29 juillet 1839.-Me voici de retour après l’avoir ardemment souhaité. Je ne suis bien nulle part et jamais je ne me ferai ma place dans cette maison (celle de Latouche] où toutes les instances, toutes les séductions m’en lourent, et trop, lu le sais, pour me laisser la sécurité de l’avenir. Si c’est de l’ingratitude, j’en avais à mon inšu, mais j’ai peut-être trop souffert pour ne pas avoir un étrange besoin de relirement el d’une liberté sauvage… »

Un simple mot explique tout : les lettres où Marceline s’exprime ainsi sur Lalouche (1) El sur le manuscrit original d’une des pièces (qui m’a été communiqué par M. Louis Loviot), je relève encore deux épigraphes tirées de Clément XIV et Carlo Bertinaczi.