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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/224

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

jours, à l’ami de leur père, qui habitait la campagne, à Aulnay, et qui les accueillait avec plaisir.

« 21 avril 1839. — J’ai été comme arrachée à la douceur de l’écrire par […] ct, enfin, par M. de la Touche, qui est arrivé tout navré de ta lettre pour nous emmener tous avec lui. Mais, Ilippolyte ne pouvant revenir à Paris demain pour l’heure du cours, j’ai laissé seulement Line et Inės passer cette belle journée à la campagne et moi, vers 6 heures, ayant donné la liberté à Antoinette, j’ai été diner seule avec ton fils pour le distraire de notre solitude qui l’étonne et qui m’écrase… »

« 25 avril 1839. — Le temps affreux qu’il fait ne m’a pas permis de relourner à la campagne et ne l’a pas rendue bien profitable à la petite Line (1). J’y vais demain, pour voir moi-même cette chère santé qui me préoccupe comme toi. Monsieur de Lalouche, qui a mal à la gorge et à l’oreille n’a pu revenir à Paris, et m’écrit un mot rassurant sur Line. Pour Inès, elle est enchanlée… » (2)

« 29 avril 1839. – Hlier soir, je suis revenue de la campagne où j’étais allée vendredi matin (1) Sa fille ainée Hyacinthe, surnommée Ondine, d’ou Line.

(2) Cette lettre et les suivantes sont adressées à Valmore, qui jouait alors au Théâtre de Lyon.