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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/235

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

vint mc le dire lui-même en allan ! à Tours et m’amenat ma fille. I l’a en effet amenée en NIANT ct, par conséquent, en rejelanl mes prières : toul cela m’attristc ct me glace. Il est hai par tout le monde et voudrail se rejcter sur nous. Moi, je ne le veux pas, ct je crains son caractère. Voilà où j’en suis. Il est à Tours, et tout seul. Ne froissons pas cel orgueil-là, mais tenons-nous à distance. Il m’a dit qu’il avait les pouvoirs sur ta famille ( !) Tu n’as pas besoin de me redire, toi, de quelle manière tu les as prêtés, mon Ami. C’élait, je le sais pour que nous eussions un appui dans quelque hazard désagréable. Les exigences ne comptent pas. Ecris-lui néanmoins pour le remercier (1) ► oser

« 3 juin 1839. — M. de L… est revenu une fois, mais sans me parler de la campagne. Il y est celourné seul. J’espère que ses prétentions absolues sont apaisées et que ses fantaisies se tourneront ailleurs. Je l’ai reçu fort bicn, cordialement, et décidée aussi à me soustraire à ses bouderies sombres comme à ses mignardises. »

« 7 juin 1839. — Voici une lettre de M. de L… qu’il me prie de t’envoyer. Il est revenu hier soir avec toutes ses grâces, et, quoique je ſusse malade d’une migraine solide, tout s’est bien passé. Il a fait seulement quelques plainles sur sa solitude à la campagne, où il vit si isolé, n’ayant pas une âme avec qui échanger unc