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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/281

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

ne peuvent en sortir » (1). Joignez que, dans celle Italic où elle croit retrouver « la tracc rêvée qu’il y a laissée de ses pas » (2), le cruel regret de son amanl déchire plus que jamais la tendre Marceline. Et « des torrents de pluie [tombent] depuis quinze jours » ; ct « Valmore grince des dents contre la destinéc… (3) ». Pauvre femme ! Au moins, quand ils eurent regagnó Paris à grand’peine, fut-il décidé que Marceline y demeurerait avec ses enfants, tandis que Valmore retournerait à Lyon pour y reprendre son triste métier. Toutes ses lettres montrent combicn cette séparation parut cruellc à Mme Valmore. « 25 mars 1839. Vous allez causer avec mon cher mari, écrit-elle par exemple à Léon Boitel (4). Sos amis vont être toute sa famille ! Quel sacrifice il lui fait, ct moi ! Vous le verrez beaucoup, n’est-ce pas ? Vous avez maintenant tout ce qu’il faut pour comprendre ce qui va manquer à sa vie intérieure. Si mes larmes pouvaient remplir ce vide, j’aurais préparé d’avance (1) A P. Duchambge, 19 septembre 1838. (2) A P. Duchambre, 20 seplerbre 1838. (3) A la même, 20 septembre 1838. (4) Lettre inédile communiquéc pa : M. Pierre Louys.