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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/288

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

vingtel unans (4 décembre 1846)… Quelques mois plus tard, il était question, une fois de plus, de le faire entrer aux Français, mais en qualité de secrétaire cette fois : u 1 mars 1847. — Je te sens au milieu d’amères tracasseries et je sens tout ce qu’il le faut de sainte patience pour les supporter. Non, Montaigne lui-même n’y résisterait pas, moins que toi sans doute, toi qui as avec lui mille traits de ressemblance qui me frappent et que je nole pour le les faire reconnaître. Il planterait tout là…

« Je t’admire quand tu parles d’être imposé par ceci ou par cela, à la Comédie-Française, et n’importe où ! et eux donc ! Ne sont-ils pas imposés de ci ou de là ? Il faut bien toujours entrer par quelque part, et l’on est toujours l’enfant de quelqu’un… »

Donc Valmore finit par se laisser convaincre, malgré ses répugnances, ct tout parut s’arranger pour le mieux. Déjà Marceline annonçait l’heureuse nouvelle à Caroline Branchu : « Tu dois être bien vito instruite, lui disait-elle (1), d’un événement un peu avantageux qui se décide enfin pour () Lettre inédite communiquée par M. Pierre Louys.