Ou encore, le 3 septembre suivant :
« Caroline est partie avant-hier, toujours la même : c’est un volcan ! »
Marceline et Caroline s’étaient connues dès les premières années de l’Empire ; mais ce n’est qu’en 1832 qu’elles devinrent des amies tout à fait intimes[1] et qu’elles s’écrivirent assidûment. M. Rivière a publié, dans son excellente édition, la plupart des lettres de Mme Valmore à Mme Branchu ; mais il en a coupé les passages où il est question de la dernière liaison de la flambante Caroline. Pourquoi donc ? La bonté de notre amie s’y fait si délicate et si ingénieuse ! Les voici :
« 26 mars 1832[2]. — … Dis-moi toutes les tortures de ta position et fussé-je bien loin ou morte pour ce monde, je t’entendrai partout quand tu me parleras. Ta belle voix a toujours été si puissante sur moi, juge quand elle est pleine de ses propres peines ! Ah ! tu ne devrais pas souffrir ainsi, toi ! et pourtant il y avait quelque