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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/360

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

marque de son chef, il avait déjà reçu ses renseignements, plus une lettre de Marceline, transmis le tout au baron Fain, lequel avait donné un avis favorable : « Par suite de cette lettre de Mme Desbordes, on peut proposer », — et fait présenter, enfin, à la signature du Roi une « proposition d’un secours de 100 francs », dont voici la minute : « Les poésies dont M. Desbordes fail hommage au Roi ont été composées par lui pendant sa longue captivite sur les pontons d’Angleterre, M. Desbordes est frère de Mme DesbordesValmore dont le nom est bien connu dans la littérature. Sous-officier dans la garde royale, il a élé congédié comme étant trop infirme pour ponvoir continuer à servir. Il n’a pu oblenir de pension. Il avait essayé de donner des leçons de langues étrangères, mais sa santé, épuisée par ses longues souffrances, l’a forcé d’y renoncer. Aujourd’hui les secours que lui fait passer sa sour forment à peu près son unique ressource. On propose de supplier le Roi de lui accorder un secours de cent francs. « R. C. du 13 février 1836. » (1) (1) Archives nationales, 04 501, dossier 7890. — On Trouvera (ibid. ct dans 04 * 171) une autre demande de secours de Felix Desbordes, qui lui valut, après qu’on se fut à nouveau renseigné auprès de sa sœur, 80 francs.