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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

évanouie. Une jeune actrice, Me Tige, sa voisine, lui offrit tout ce dont elle pouvait disposer et la sauva ainsi que sa mère. Mme Desbordes et sa fillc partirent alors pour Pau, où Marceline joua les rôles d’adolescents ». Probablement elles allèrent aussi à Toulouse et à Tarbes, avec une troupe dont Monvel faisait partie (1). Enfin, « à Bayonne, une dame chez qui elles logeaient s’intéressa aux deux femmes et leur avança l’argent nécessaire au voyage projeté ». Or, Catherine Desbordes n’avait pas oublié sa chimère. Loin de retourner près de son mari, à Douai qu’elle n’aurait jamais dû quitter, elle fut tout droit à Bordeaux s’embarquer pour les Iles (fin de 1801).

Dix années avant Marceline, M. de Chateaubriand, drapé dans sa mélancolic, voguait noblement sur l’océan. M. de Cha(1) Cr. une lettre de Monvel & Marceline, publiée par M. Pougin, pages 41-42, et cette lettre inédite de Marceline à son mari (8 août 1844) : Pour moi je me sens Loujours attirée avec toi vers Pau, Toulouse, ou Tarbes, Oui Bagnères… Cette idée s’élargit de plus en plus en moi parce que je t’ai beaucoup aimé dans ton passé, et que j’aurais bien voulu le confondre avec le micn qui a crré par là aussi. >>