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Page:Bouniol - Les rues de Paris, 1.djvu/169

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CAFFARELLI



Il est des noms plus populaires, sans doute, que celui-ci, et cependant qui fut plus digne de sympathie et d’estime que ce héros dont son consciencieux historien, de Gérando, disait, en dédiant son livre aux instituteurs de la jeunesse française : « La mémoire de Caffarelli doit vous être chère. Personne plus que lui n’honora les fonctions touchantes auxquelles vous consacrez votre vie ; il voulut s’y associer. Vous trouverez en lui un ami, vos élèves y trouveront un modèle. Puissent nos enfants être nourris dans la méditation de semblables exemples ! Puissent-ils s’accoutumer de bonne heure à répéter avec transport le nom de nos grands hommes !… Je n’ai pu que tracer la vie de Caffarelli ; c’est à vous qu’il appartient d’en faire l’éloge et d’achever mon ouvrage ; ou plutôt vous aurez fait bien plus que moi. Il devra à votre zèle la gloire dont il était le plus digne, celle d’avoir fait naître de nouvelles vertus par l’exemple des siennes.

« Placé par un heureux concours de circonstances au milieu de tous ceux qui ont approché Caffarelli, dit plus loin l’écrivain, j’ai entendu ce concert unanime et touchant de témoignages qui lui sont universellement rendus ; je l’ai entendu peut-être du point le