Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/231

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223 retrancher de cet article tout ce qui concernait M. Haussmami puisque nous aurions plus à blâmer qu’à louer ; car dans cette gigantesque entreprise, poursuivie avec une hâte et une activité fiévreuses, et l’on sait au prix de quels sacrifices, ou plutôt de quelles ruines, si l’on voit d’excellentes choses, des choses urgentes, indispensables, habilement exécutées, combien qui ne sont que pour l’ostentation et font de Paris une ville impossible I Haxo (rue) : Il y eut deux généraux de ce nom, le premier, Nicolas Haxo, qui périt au combat de la Roche-sur-Yon (Vendée) en 1794 ; le second, FrançoisNicolas, baron de Haxo, neveu du précédent, général de division du génie, mort en 1838, à l’âge de soixantequatre ans. Cette rue Haxo est devenue célèbre par un récent et trop tragique événement ! C’est là, dans une sorte d’enclos qui s’y trouve, qu’ont été fusillés ou plutôt assassinés^ pêle-mêle et Dieu sait avec quelles horribles circonstances ! (le 26 mai 1871), comme otages de la Commune et martyrs du devoir, onze prêtres ou religieux et trente-neuf gendarmes ou gardiens de la paix. Parmi les ecclésiastiques, nous citerons, l’abbé Planchat, aumônier du patronage Ste-Anne, le séminariste Seigneuret, et les jésuites Olivain, Caubert, de Bengy, dont les tombes se voient maintenant, dans l’église du Jésù, avec celles de leurs deux confrères, morts comme eux pour la foi, à la Roquette. Hautefeuille (rue) : D’après Jaillot, elle a pris ce nom à cause des arbres hauts et touffus qui bordaient jadis la voie, u II appuie son opinion, dit Lazare, sur un