Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/278

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laquelle^ dit-on, Musset s’empoisonna n’était rien auprès des philtres mortels qu’il composait trop bien et nous offrait dans des vases ciselés avec un art des plus savants, merveilleux parfois.

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Napoléon : Quai de ce nom, impasse à Montrouge, square à Belleville. fVoir la France héroïque). Necker {rue) : Jacques Necker, ministre de Louis XVI, esprit plus spéculatif que pratique. Né à Genève en 1732^ il mourut dans cette ville en 1804. u Les Necker et leur école. Jusqu’à eux on avait dit quelquefois la vérité en riant ; ils la disent, toujours en pleurant, ou du moins avec des soupirs et des gémissements. À les entendre, toutes les vérités sont mélancoliques. Aussi M. de Pange m’écrivait-il : u Triste comme la vérité. )) Aucune lumière ne les réjouit ; aucune beauté ne les épanouit ; tout les concentre. Leur poétique est liéraclitienne. » (Joubert). Necker (hôpital) : S’appelle ainsi en souvenir de Madame Necker qui fonda l’établissement à l’aide d’une somme annuelle de 42, 000 livres accordée par le roi Louis XVI, en 1779, pour la création de 120 lits. Madame Necker, frappée autant qu’attristée des abus qui s’étaient introduits ailleurs, voulut inaugurer un nouveau système et décida que chaque malade aurait un lit à lui seul. Sous la RévolutioUj l’hôpital s’appela : Hospice de

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