Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/317

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

300 (( Un puits fut creusé dans le petit enclos attenant à cette maison, et les ossements, enlevés des charniers des Halles, y furentdescendus et déposés sur deux lignes parallèles et à six pieds de hauteur. Des prêtres en surplis et chantant l’office des morts suivaient les chariots. Lorsque le transport fut entièrement achevé, on éleva un mur en maçonnerie qui sépara ces nouvelles catacombes des autres parties des carrières, et l’archevêque lui-même y descendit pour les bénir. » (St-Yictor). Turgot (rue) : Turgot, économiste distingué et ministre du roi Louis XYI, né en 1727, mourut en 1781. « Il n’y a que vous et moi qui aimions le peuple » écrivait Louis XYI à son ministre. Cependant, peu longtemps après, cédant à de fatales influences, il remplaçait Turgot par le genevois Necker dont la fausse popularité lui faisait illusion. Tait haut (rue) : M. Taitbout, était greffier de la ville à l’époque où la rue fut ouverte (1775). Talma (rue) : Talma, le dernier grand tragédien et qui n’a point été remplacé (17GG-1826). Taranne (rue) : Appelée indifféremment au XIY’^ siècle rue aux Vaches, rue de la Courtille, rue Forestier, elle prit en 1418 le nom de rue Tarrennes en l’honneur de Simon de Tarrennes, échevin en 1-417. Taranne n’est qu’une altération. Temple (rue du) : Elle doit son nom au manoir des Templiers qui déjà s’y voyait à la fin du Xir siècle. Dans ses vastes dépendances, le manoir enfermait tout l’espace compris entre le faubourg du Temple et la rue de la Yerrerie, en englobant partie du marais qu’on appelait la Culture du Temple. Entouré de hautes et