Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/33

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LESl’EUn. 23 sembla que sa vie était accomplie, il vint mourir aux Chartreux î » Autant d’erreurs que de mots, si incroya])le que cela paraisse ! Autant d’erreurs grossières et que n’autorisiî aucunement le langage des premiers biographes quoique « d’un laconisme extrême, ainsi que le fait observer iM. Yitet, en ce qui concerne la personne et la vit ; de l’artiste et ne s’occupant ({uc de ses tableaux. -) Guillet, l’académicien, qui parlait devant des confrères dont [dusieurs avaient connu Lesueur, se borne à dire : « Il était naturellement officieux, sociable, d’une humeur gaie et d’une sage conduite. Il se maria et laissa deux enfants ’ (pii sont pourvus à leur avantage. » Donc, malgré le cùté poétique de cette légende établie, qui sait comment ? et passée si généralement à l’état de tradition historicjue, il ne faut pas hésiter à reconnaître, à déclarer que ce n’était qu’une légende ((pi’on le regrette ou non). Cela résulte jusqu’à l’évidence de l’examen des documents et eu particulier des pièces publiées dans les tomes III et Y des A/c/ùves de l’Art Français. Lesueur, dont la femme relevait de couches depuis quelques semaines seulement, étant tombée malade, sans doute par suite d’un excès de travail, fut forcé de s’aliter, et au bout de quelques jours, il expirait dans les bras de Geneviève Gousse. Hélas ! le grand artiste, peu de temps avant, à ce qu’on raconte, ne se croyant pas si gravement atteint : « se flattait encore de vivre de » longs jours dans l’espoir d’exécuter plus de vingt ta ’ Erreur, comme on l’a vu. TOME in. 2

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