Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/330

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LES RUES DE TARIS. » défend de quitter les rangs quoi qu’il arrive. Si vous » êtes vainqueurs, vous m’enlèverez du champ de ba)) taille ; si vous êtes vaincus, que m’importe un reste » d’existence ! » Puis il ajoute après quelques ins)) tants : a Que n’ai-je perdu plutôt un bras, je pourrais » combattre encore avec vous et mourir pour mon )) pays. » Valhubert succomba le lendemain à ses blessures. L’empereur, par un décret, ordonna qu’une des rues nouvelles de Paris porterait son nom. Vœineau (rue) : Ainsi nommée, en souvenir de l’élève de l’École Polytechnique, tué à l’attaque de la caserne de Babylone (29 juillet). Vaugward (rue de) : Signifie vallée de Girard. Girard de Moret, abbé de St- Germain des Prés, avait fait bâtir dans cette rue une maison de convalescence pour les malades. Vendôme (place) : Ouverte, par suite d’un arrêt du conseil de l’année 1686 et de lettres patentes du roi (1699), sur l’emplacement ’qu’occupait l’hôtel Vendôme démoli à cet effet. Mansart, le célèbre architecte, fut chargé des nouvelles constructions. Au milieu de la place s’élevait, dès l’année 1799, une statue équestre en bronze de Louis XIV, qui fut renversée en 1792. Elle se voyait à l’endroit où maintenant se dresse la Colonne en l’honneur de la Grande Armée. Ventadour{v\\ç) : Nom d’une famille qui y avait im hôtel. Verdelet (rue) : Cette rue se nommait autrefois rue Merderiau, Merderai ou Merderet, expressions tant soit peu rabelaisiennes, mais que nos pères eux-mêmes trou

V.