Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/35

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LESUFA’R. ’21 pareil langage ne s’accorderaient point avec le caractère bien connu d’un homme t«’l «jne Lohrun, ot sont encore démentis i)ar l» ; tr-nioi^naj^ ; »’ «l’un artiste diirn*’ df foi. Sinionneau, grav(»ur, raconte ijue, su trouvant un jour dans le cloitre des Chartreux, il vit arriver Lebrun ; et que s’étant rais à l’écart pour entendre ce que dirait ce rival de Lesueur, Lebrun, qui se croyait seul y s’écriait à cluKiue tableau : (( Que cela est beau ! que cela est bien peint ! que cela » est admirable ! » 11 n’eu faut pas savoir moins gré à feu A. Jal des renseignements précieux et précis qu’il nous a donnés d’après examen des pièces officielles (actes de naissance, de décès, etc.), et desquels il résulte que Geneviève Gousse survécut de longues années encore à son mari puisqu’elle mourut seulement a le 24 décembre 16(59, place Maubert, au coin de la rue de Bièvre, au logis même où elle était née… Par prudence, par amour pour le métier de son père, peut- être par respect pour la mémoire de son mari, au lieu d’élever Eustache II, son fils, pour la peinture, où il aurait pu compromettre un beau nom, elle lui lit prendre le tablier de l’épicier. Ainsi, le grand Lesueur, allié à l’épicerie par sa femme, eut un fils épicier ; et comme si ce n’était point assez, il eut une fille épicière… car sa veuve avait marié, treize mois avant sa mort (9 octobre I6G8), Marie-Geneviève, sa fille, à François Yiolaine, épicier- cirier qui demeurait aussi sur la place Maubert \ )&gt ; Ces détails, tels étranges qu’ils nous paraissent, mi • A. Jal. Noiicc sur Lesueur. — Archives de l’Art français.