Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


aftaibli sa santé ; pourtant il ne pouvait se résigner à quitter ses livres et ses pieuses pratiques. Ce ne fut que dans l’année 1754 que, par obéissance, il consentit à se rendre à St-Denis pour y prendre le laitage. 11 mourut dans cette résidence, la même année, laissant plusieurs savants ouvrages imprimés ou manuscrits. Le plus important a pour titre La youvelle Diplomatique. Dans le 18* siècle également, vécut un personnage du même nom et de la même famille. Toustain (Gaspard François) né à Richebourg, le 23 février 1716, ayant embrassé l’état militaire, s’éleva jusqu’au grade de lieutenant des maréchaux. Il avait fait avec distinction les campagnes de 1733, 1741, 1736, blessé deux fois à la bataille de Dettingeu en 1743. La Révolution, en dépit de ses loyaux services, lui supprima (1792) la pension de retraite dont il jouissait depuis une année à peine. Bien plus, emprisonné comme suspect sous la Terreur, et menacé de perdre la vie, le vétéran ne recouvra sa liberté qu’après le 9 thermidor. Il mourut en avril 1799. Cet homme de guerre était aussi un homme d’étude : il cultivait les lettres avec zèle ; on a de lui plusieurs dissertations qui prouvent de l’érudition, entre autres deux Mémoires sur Jeanne (F Arc.

LA