Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 10.djvu/63

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  • •’ quando Sanctonun meritis solvererttur.

2» Herirnannus Tut l ensis Episcopus irn Lit ter is agit de Prrsbytero seu Ficario à MonoIW chis eorutituendo eu jus quidem Ficarii perpetui immo et amovibilh y primo, mentio ut videtur Mabittonio in instrumenta Gerardi Tuilensis Episcopi otrurrit anno 992. Beneficinm cn/W/jp ibidem, ut e.ristimat noster jin- «  natista non alittd est, qitàm rr- | ditus capeline ex qito congrua por- » tio Sacerdoti enram animarum j J perenti pr.rhrbatiir. Hinc donatio < FeclesL-r diffrrebnt à donatione j r altaris qiuui il/a reditmn Jure • //l’haut Saeerdotis institutionem t ont /tr.TMrntationcrn ̃ spectabat. t Miramur in rc.spon.so Gausfini /htnrir. Jrcbicpiscapi ad fio- r urrm llr~~r·rrr rlr~ ~Arr .ccrn~ t,i_ f’ â-tum ftcçrm r dr îmhrc uingui- r ne nnum quidem de fine mun- o <ir- r< rhum fit ri. F.vanucrat ne tir- c mot Itufhs quvm à sêrcttio /A’ ru- n drx- quidam et imperiti homines v quasi imminentem pr.rnttnciarc c a usi fucrant .} Hic vero rrror non a lo/ii,’r tune mono rerat sed sseculo r trtii.iwios r progrcxMts imbuerat. (in a a nnum WA) nempè fîrrnhardus aptul Thurinpx ; En mitai, if rir arfiujfi sot pr ri tus rem rrdi/t- h tf-itroverat s#>t divinitux c rcrela- fo l ta m affirmons inin non defue- K tant. Jhhone teste fanatici (on- a e loua fores qui ipso m publier pro- <f efaniorrnt. Temporv Ottoni.y I per n animas ferc omnium jam fwnni- cl’ .u rai summi hujus discriminis Ci optnto et in memoria ftenitùs in- t( .sidebat. Sole enim forte déficiente^ *f dum istius /m/teratoriv cirercitus O quadam die iter conficerct mili- j* tes finis rrtundi intuitu ita terrifi d< sunt ut nctum esse pro certo Im- s(l berent. O/nnes sese in râpes ? antra m et spelunens festini abdiderunt. tii o J liens de fer, puis on les envoyoit dans »/- cet état visiter tes tombeaux des Saints w- pour voir s’ils ne seraient pas délies par les mérites de ces mêmes saints. 2» He«ri manne, Evê|iie de Tout, parle dans w ses lettres d’un Prêtre ou d’un Vicaire »- qui devoit être établi par des Moines. «r Or c’est dans la Charte de Gérard Evêpque de Toul de l’année 992, que pour «> la première fois, comme il paroît à D. Mabillon, il est fait mention d’un Vicairc perpétuel, et même amovible. Le tiénéfiçe d’une chapelle n’est autre chose dans ta même pièce, selon notrç Anw nalLsU*, que le revenu d’une chapelle, ’o dmit on donnoiè une portion congrue. "• au Prêtre chargé de k conduite des ’< aines. Cc-st |»oun|uoi la donation d.ne Eglise difleroit de la donation • d’un autel, en ce que celle-là regardoit le revenu, et celle-ci l’institution ou la présentation d’un Curé. 3° Nous admironsque Gauzlin, A’rclievêc|ue de Bourges, dans sa rt’i>onse au Roi Kobert tou>chaiit une pluie de sang, ne dise pas un seul mot de la lin du monde. Cette v crainte étoit-elle dissipée ? Dès le ix siér de quelques ^ens grossiers et ignorans » avoient en la témérité d’annoncer la fin > du monde comme prochaine, ce qui n’eut |mis alors absolument de cours. Mais dans le x siècle l’erreur fit de trèsgrands progrès. Vers l’an 960 un Hermite de Thuriiigc» nommé Bcrnhard, • homme assez instruit d’ailleurs s’avisa’ de la faire revivre, en assurant que Dieu Ja lui avoit révélée. Il se trouva même des Prédicateurs fanatiques, qui l’annoncèrent publiquement. Du teins d’Othon I l’opinion de cette dernière catastrophe s’étoit. établie ’dans pres<jue tous les esprits, et étoit profondément gravée dans la mémoire des hommes. Or une éclipse de soleil étant survenue parhazard, un certain jour’que l’armée de cet Empereur étoit en marche, les soldats, frap|K ?s de l’idée de la fin du monde, furent si épouvantés, qu’ils tinrent pour certain que c’en étoit fait.