Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/135

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rem JVeque verb infteiamur Henrico régnante non minus per Franciam, quàm per exteras or.bis ehristiani partes grassatam fuisse simoniam sed nullo prorsiis indicio compertum est huic tantœ lieentije Francorum Regem impensiiis favisse. Concilia multa, et quidem ab Henrico approbata, aut certè permissa, pestem hanc damnavere ; nec unquam Rex vetuit simoniacos Episcopos et Abbates sede dimo veri. Quid Léo /.Y, quid Victor H y Romani Ponti/iees, ut ait Humf»rrtusf Regem admonuerint, nescini us sed Epistvlam exhibemus Stephani. Papx IX, paulo post <• .’itum ab II umberto librtim, id est anno |((.">8 y ad Gcrvasium Remensem Arehiepiscopum missam in qmi de Rege. nihil omnino conqueritur Pontifex. De Concilia Remis celcbrando fatetur Stephanus minime illutl haberi po.He, nisi consentiente Henrico. Scribit ad eumdcm Arehupiseop’um eirca annum 1059, A/ro/ans II ut Grrvasius Regem precetur et admoneat lie perveralur pessiiniorum consilio, «aveatque Deum ollendere pro .iliquo sttilto, quem volebat Maiiscoucusem Episcopum ordiriari nihil hic de iimonia. Quàm dissimilis ab iniqud Humberti acerbitate Mrolaus Hciiricum sictit oculi pupillnni vultamare additque Agat gloi’ioSUS ReX ut libet contra nos ; (juia nos pro illo ej us<i ne exercitu Deum s<’iii[)er prtrari parati sumus. Eodem anno idem Papa, seu potiits Papee vice et nomine, Perem, quamvis rnultoties à summis Pôntificibus Leone et Vietore admonitus fuerit et correctus. Quin et eb prorumpit audacix ut Christianissimum Regem dicat noxium fuisse terra, quam ceu sterilis arbor occupât. )~ 1 Nous voyons que sous le règne de Henri, la simonie dominoit en France, comme dans’ tes autres Etats chrétiens mais rien ; n’annonce que le Monarque François lui fût plus favorable que les autres Souverains. Plusieurs Conciles tenus dans les Gaules sous le règne de Henri ont condamné ce vice pernicieux ; et ces Conciles, le Hoi tes a .1 approuvés ou permis il n’a pas empêché qu’on déposât les Evèques et les Abbés simoniaques. Nous ignorons les avis que le Cardinal dit avoir été donnés au Roi par les Papes Léon IX et Victor II ; mais nous avons une lettre du Pape Etienne IX, adressée a Gervais, Archevêque de Reims, en 1058 c’est-à-dire peu de tems après l’écrit de Humbert dans cette lettre, le Pape ne fait point de plaintes contre le Roi. Etienne y parle d’un Concile qu’on devoit tenir à Reims, et il reconnoit qu’on ne le pouvoit sans le consentement du Prince. Nicolas 11 écrivant au même Archevêque, ’vers l’an I05J», /V.ihorte à prier et avertir le Roi ,le ne pas se laisser séduire de prendre garde <t offenser Dieu, en soutenant les intérêts d’un fou qu’il voulait faire oraonner Eve’quc de Màcnn mais il ne fait aucun reproche ; il n’accuse point Henri de simonie. Bien éloigné du zcle outre du Car-’dinal, le Pape dit qu’il veut aimer Henri comme la prunelle de son o :l il [1er lare que quelque chose que le Roi fasse contre lui, il est prêt de prier Dieu polir Sa Majesté et pour ses ̃irmc’es. Le inêine Pape ou plutôt Pierre de Damien pour lui et en son nom écrit dans le même tems à la enfin il ose écrire que ce Roi trèschrétien étoit aussi à charge à la terre qu’un arbre stérile.