Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/231

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ccxxvj PRJSFATIO. s~ :n,1i’J_.8..J.8H- .c. mutuse Abbatiarum independentite nullatentis ofjiciebat, neque ullam inter Monusteria ejiisdem Abbatis cura commissa relationem Congre gationis inducebal. Scillcet ejusmodi Commeniia ad tempus tantùm concedebatur, desinebatque sive Commendatarii mortel vel co viwt, cùm Abba^ tiis cedebat vel Principi vel Capitulo Monastcrii eul^ quod pertinebat jus clectionis. Non abnuimus tamen à Cluniacensibus Abbatibus labente tempore ad Cellarum vel Prioratuum statum redacttt fuisse pi tira Monastcria qtiœ ipsis primitùs in Ilcgularem Commendam tantùm commissa filtrant. Quod contigit etiam sed rariùs, iiunnullis Ordinis J. l’netcr Abbates pluribus Monastiriis uno codemqtic tempore priefrétas, et Prœsules qui plures Episeopatus vel eum uno Episcopatu passrderunt Abbutias, alia bencjieiorum pfuralitatis habentur exernpla. Thcsaurarià S. Ililarii Pictaviensis potitus est Gcrardus Lemovicensis Episcopus. Huic suevessit Fulbert us Carnutensis l’nesul in eodem bcne/leio, viijus adnunistrandi curam /lildcgario viimihlsit. Ilerengarius Thcsaurnrins et Areliidiaeonus Andcgiii %ciyis codait tempore Magistri sc/ftdarum et Camcrarii S. l/arhài Tiiruncnsis Ofjiciis fruebhtur ho u Papa 1 aliquamdiit luili usent EptMopatutn curn suntiiio /’onti/îcatii retinuit. Sic ferebant illius ivtatis mores et Ee- ( lesta. si nie diM-ijdinie ignora ntia.s, /• nlhi rto, ut in canonicis Icgibus’ vcrults.imo, non arridebat il la bcru /11 ̃lorunl pluralitas. (iui/lel̃ inhnt t</uittitii ;e Diteem supl’htitti ir/’wi ravit lit altt ri ’lie-

saurai mm .S. //ilarii- eonferret, ijtiam tii/iten aliaiumuliù Ihuis Tom. 10. |>. . »<̃ {iliir.ilit.ile ll»rn«-lit 10rum. ~,m, 1(1 l’ in» IT iiy. et 4«W. r««. li. . /tul. ),. |r, ;i , .m. 1(1. C1). grégation entre les Monastère* gouvernés par un même Abbé Cette qualité n’étoit qu.’une pténh gative personnelle et passagère qui flnissoit par la mort du Commeodataire, ou par la cession qu ;il fai-’ soit de ses Abbayes entre les main» du Prince ou au Chapitre du Monastère à qui appartenoit l’élection. Cependant on ne peut douter que les Abbés de Cluny n’en aient profité par succession de tems, pour réduire en Prieurés ou en dépend dances plusieurs Monastères qui ne leur ^voient d’abord été confiés qu’en Comniende Régulière. Il y en a aussi quelques exemples pour d’autres Abbayes de l’Ordre de S. Benoit ; mais ils sont plus rares. Dcncdicti Abbatiis. Ces Coinnaendataircs Réguliers dont nous venons de parler, et les Evèqties qui possédoient plusieurs Evècnés ou des Abbayes avec un Evèché, ne sont pas tes seuls exemples que nos monumeus nous fournissent de pluralité des Bénéficrs. Gérard Evèque de Limoges, jouissoit en même teins de la trésorerie de S. Ililairc de Poitiers Fulbert, Evèque de Chartres lui succéda dans ce Bénéfice qu’il faisoit desservir par Hildégaire, Ecolâtre île Poitiers, liérenger possédoit, avec la Trésorerie et l’Ardudiaconat de* l’Eglise • d’Angers, les Olliees d’Ecolàtre et de Chainbrier de celle de S. Martin de Tours. Le Pape Léon IX lui-même garda quelque teins son Evèché de Toul après qu’il fut élevé sur le saint Siège. Dans iu* siècle |’IIIS instruit, on eut regardé cette pluralité de .Prélatines et do dignités Ecclésiastiques comme incompatible. Fulbert étoit trop éclaire [xjur n’en pas sentir l’irrégularité. H pria le Duc d’Aquitaiiw^de disjx)ser de la Trésorerie de S. Ililaire,