Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/53

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perpetuo servata, nunquamU, defuit summis Pontificibus ab Ecclesia Catholica probatis. Si Chronieo quxdam insérât Romanis Pàntificibus minus honorifica fidelis et sincerus .Scriptor narrat et alia lmperatori minime faventia. Anno 1112 Chronicum mense Maio, Octobri vero vitam explevit Sigebertus. Inter innumera laboriosi Auctoris ac feeundi scripta, celeberrimum nomen fecit illi Chronicum cujus initium ducit ab anno 381 quo srilicet S. llieronymus Eusebii Cesariensis opus absolvcrat. Sigeberti Chronici fragmenta jam habes edita in Tomis III y V VI, VII, VIII et X hujuiee Collectionis ubi Chronologie vitia aliaque menda ntulta castignta reperies. Quant umvis mendosum plurimi fecerunt Sigeberti i Chronicum médite et infim/e tetatis Scriptores henjue prie exteris ssepius expresserunt.. Utilitas illius ac prwstantia constant ex multùm répétais Editionibus quas hic non recensemus uni confidentes Aubcrti Mirtci cdi-. tioni mogis accuratx nimirùm mn.vimique pretii àb omnibus deputatte, : ex hac affertur excerptum istiid ab anno 1032 ad 1O~2. Affirmant Auctores nonnuUi Joannie Papiss* eommentum se legisse in Sigebert i Chronico verùm ne vestigium quidem tanti delirumenti retectum à se profitentur, qui puriores hujus o/H-ris Codices Mss. pervolvcrunt. limions de la suivre, et nou jusqu’en 1072. Quelques Auteu nique de Sigebert la fable de ont vu les meilleurs Manuscrits, tige cle cette folle imagination. aione» XXXVIII. Robertus de Torigni prte cateris unus, ut censent doeti rerum xstimatores major i i ITMlion Itolxrti de Moule «il SiRrb«rt. est dans ses écrits décidé pour les intérêts de l’Empereur. Mais il a toujours conservé l’unité et ne s’est jamais séparé- des Papes que l’Eglise Catholique reconnoissoit. S’il a inséré dans sa Chronique des choses peu honorables pour les souverains Pontifes Historien fidele il rapporte aussi celles qui étoient contre l’Empereur. Sigebert a terminé sa Chronique au mois de Mai, et sa vie au mois d’Octobre de l’année 1112. Parmi le grand nombre d’écrits que sa plume laborieuse et féconde nous a laissés, le plus fameux, et celui qui lui a. acquis le plus de réputation, est sa Chronique. Il la commence où S. Jérôme avoit fini celle d’Eusebe de Césarée, c’est-à-dire à l’année 381. On en a donné plusieurs morceaux dans les Tomes III, V VI, VII, VIII et X de ce Recueil et l’on a eu soin de corriger les erreurs de Chronologie et les autres qui se trouvent assez fréquemment dans cet Ouvrage. Malgré ses défauts, la Chronique de Sigebert a été si généralement estimée dans le moyen et le bas âge qu’on l’a toujours le plus communément suivie, en lui donnant la préférence sur les autres. Les Editions multipliées de cette Chronique, prouvent qu’on en a toujours fait grand cas nous n’en ferons point rénumération nous nous en tenons à celle d’Aubert le Mire comme la meilleure et la plus universellement estimée. Nous conus en donnons depuis l’année 1032 irs prétendent avoir lu dans la Chrola Papesse Jeanne mais ceux qui déclarent qu’il n’y paroi aucun vesXXXVIII. De tous ceux qui ont entrepris de continuer la Chronique de Sigebert, Robert de Torigni