cibus re/eruntur gratam igitur Lectori fore credimus Genealogicam horum Ducum sérient à Guillelmo 1 Longa-Spata dicto ad Robertum usque fratrem Guillelmi Rufi Regis Anglitt. Neutiquam notus Auctor scripto brevissimo ( quod nobis suppeditat Chcsnius inter Script. Norm. pag. 213), scitè historica nonnulla, et solerter intexuit. XL/ Guillelmus Monachus ac Malmcsburix Bibliothecarius medio ferè XII seculo Gentis suie res pertexuit ab Anglorum adventu in magnam Britanniam circà V seculi médium, usque ad annum Henrici 1 Régis Angl. vigesimum. Inter rcrum Anglicarum Scriptoresj certissimus Auctor principem locum jure merito tenet Guillelmus. Vcrax Historiens vitia contraria sectatos fuisse Historiée Guillclmi Conquestorisx Scriptores, rectè et opportune notât. Nimii sunt Normanni in cjus laudibus eumdem /ingli vituperant extra modum ac deprimunt. Profitetur in Prœfatione Guillelmus se Principis hujus Gesta pure et sincerè scripturum. Regnorum Galliie et Anglite non ita res erant dittractie, dum scribeba^ ernditus Bibliothecarius ac fuerunt XIII seculo hinc illitts operibus illustratur maxime Historia nostra res prxsertim undecimi steculi vix intelliget, Jiui Scriplorts exteros neglexerit. Pertinent ad Gallos victorus suis Anglorum Reges facti, Duces Norihannûe. Ex diuturnis inter antecessores GuiUelmi tt Anglite Reges commercio et societate } progreditur extra Insulam historica narratio atque très-distinguée dans ce Volume nous avons cru faire plaisir à nos Lecteurs, de leur remettre sous les yeux une suite généalogique de ces Ducs. depuis Guillaume I surnommé Longue- Epée e jusqu’à Robert, frere de Guillaume le Roux, Roi d’Angleterre. L’Auteur, qui nous est inconnu a eu le talent d’insérer quelques traits historiques dans ce petit écrit nous le tirons des Ecrivains Normans de du Chesne, pag. 213. XL11I. C’est vers le milieu du douzieme siecle que Guillaume, Moine et Bibliothécaire de Malmesburi, entreprit d’écrire l’Histoire de sa Nation, depuis l’entrée des Anglois daas la Grande Bretagne, vers le milieu du sixieme siècle jusqu’à la vingtième année du Roi Henri I. De tous les Historiens qu’a produits, l’Angleterre, Guillaume passe à juste titre pour le plus digne de foi. Ecrivain impartial il remarque avec justesse que les Historiographes de Guillaume le Conquérant, ont donné dans deux extrémités opposées les Normans le louent avec excès. Les Auteurs Anglois au contraire le blâment et le dépriment. Guillaume proteste dans sa Préface clu’il veut écrire l’Histoire de ce Prince en Historien fidèle et sincère. Comme le savant Bibliothécaire écrivoit dans un temps où les Couronnes de France et d’Angleterre n’étoient pas si divisées d’intérêts, qu’elles le furent dans le treizieme siècle ses Ouvrages deviennent utiles pour notre Histoire l’onzieme siècle sur-tout ne peut être bien entendu sans le secours des Ecrivains étrangers. Les Ducs de Normandie placés par le droit de conquête sur le Trône de la Grande Bretagne appartiennent
